Le foie, un organe essentiel à notre équilibre
Bien que très souvent sous-estimé, le foie est certainement l’un des organes les plus importants de notre corps. Il est essentiel à la vie, car il effectue non seulement de nom- breuses fonctions biochimiques et métaboliques, mais il débarrasse également le corps de substances qui, si elles venaient à s’accumuler, pour- raient être dommageables à l’organisme tout entier.
Son bon fonctionnement est donc essentiel à notre bien-être et à notre santé
Le foie et le système biliaire qui lui est associé ont acquis au cours de l’évolution, des caractéristiques anatomiques uniques. En effet, le foie est situé au sein du système porte hépatique. Ce système est responsable de l’envoi du sang qui est passé par les intestins vers le foie. Cela signifie que les substances absorbées dans l’intestin grêle passent prioritairement par le foie avant de continuer vers le cœur. Ce système particulièrement unique dans le corps humain fait du foie la première escale pour la plupart des nutriments et toxines absorbés lors de la digestion.
Une importance cruciale pour le métabolisme
Au total, le foie exerce plus de 500 fonctions différentes. Pourtant, comme celui-ci n’a pas de terminaisons nerveuses sensitives, nous ne savons pas quand il va mal ! Ceci explique pourquoi l’importance de cet organe est souvent sous- estimée. Les différentes fonctions du foie peuvent être divisées en 3 grandes catégories.
Les fonctions métaboliques: le foie est au centre du métabolisme des sucres, des graisses et des protéines. Il est d’ailleurs la première réserve d’énergie de notre corps puisqu’il stocke 75% des réserves de glucose. Et comme la nature est bien faite, c’est également le foie qui va trans- former les graisses et les protéines en sucres. Ce processus est essentiel au fonctionnement de certains organes, tel le cerveau par exemple. Lors de l’activation de ce processus, on remarquera une mauvaise haleine et une odeur de transpiration différente. Cette odeur tout à fait normale est le signe que votre corps se tourne vers ses réserves de graisse pour produire son énergie.
Les fonctions de détoxification: les déchets métaboliques et les toxines absorbés avant d’être éliminés par la bile ou les reins doivent au préalable subir une transformation pour pouvoir être éliminés. Encore une fois, c’est le foie qui va permettre cette transformation, car lui seul est capable de réaliser cette métabolisation. Schématiquement on distingue 2 phases de métabolisation selon les processus de transformation induits par ces enzymes: les réactions de phase I et celles de phase
II. La phase I est une réaction d’oxydation par les cytochromes P450 tandis que la phase II est une conjugaison. Dans cette seconde phase, un groupement fonctionnel (acide glucuronique, glutathion, sulfate ou l’acétyle) est ajouté à la molécule à éliminer afin d’augmenter sa solubilité. La réaction de phase I conduit parfois à la production de métabolite toxique tandis que la phase II neutralise les molécules toxiques. Il est parfois nécessaire de réduire cette phase I et de stimuler la phase II. L’utilisation de programme de détoxification permet ainsi de diminuer les toxines et contribue en 7 jours à l’amélioration de la qualité de vie.
La fonction biliaire: c’est le foie qui est en charge de la fabrication de la bile. Ce liquide jaunâtre a plusieurs fonctions dont notamment l’élimination.
Les cas où le foie est surchargé
Après un repas trop riche, le foie va être sollicité pour dégrader et traiter ces différents aliments.
Des lourdeurs digestives causées par une ali- mentation riche en graisse ou en alcool sont souvent le signe d’un foie surchargé. Ces lour- deurs apparaissent 1 à 2 heures après le repas.
Les nausées et migraines digestives, c’est-à- dire liées à certains types d’aliments (chocolat, 1 verre de vin..) sont parfois le signe d’un foie surchargé.
L’obésité, et le diabète de type II prédisposent à des surcharges hépatiques.”
Prendre soin naturellement de son foie
En revanche, vous pouvez faire plaisir à votre foie en lui offrant des fruits et les légumes frais et particulièrement ceux qui ont une saveur amère comme l’endive, le pissenlit, l’artichaut, le cresson, l’orange, le citron… (l’amertume produit une augmentation de la production de la bile). Enfin, ajoutons que la pratique d’une activité sportive ainsi que la relaxation et le repos, permettent de mieux contrôler le stress passager et la fatigue, facteurs influençant également le
bon fonctionnement du système hépatobiliaire ! La nature nous met à également à disposition de nombreuses plantes aux vertus détoxifiantes, régénératrices ou encore cholagogues et cholérétiques. Ainsi, que ce soit pour surmonter quelques difficultés passagères ou pour assurer le maintien à long terme d’une bonne fonction hépatique et biliaire, on peut se tourner en toute confiance vers des plantes traditionnelles dont l’usage et l’efficacité sont contrôlés par des études scientifiques
Le chardon-marie
Parmi les plantes les plus efficaces pour le foie, le chardon-marie est certainement une des plantes les plus étudiées.
La silymarine est un principe actif du chardon- marie (Silybum marianum). Depuis l’Antiquité cette plante est utilisée pour les problèmes liés au foie . Il est devenu une plante privilégiée pour les maladies hépatobiliaires au 16e siècle et son utilisation a été relancée à nouveau en 1960 en Europe centrale. Les fleurs de chardon- marie de juin à août, et les graines noires brillantes sont récoltées après la fin de l’été pour être utilisées à des fins médicinales.
Dans les maladies du foie causées par le stress oxydatif (stéatose hépatique alcoolique ou non alcoolique, stéatohépatite, toxicité hépatique induite chimiquement) les plantes anti-oxydantes telles que le chardon-marie sont des solutions naturelles de choix. L’utilisation de silymarine en cas de stéatose non alcoolique a permis d’améliorer significativement par rapport à un placebo les différents marqueurs liés au foie. Ce qui rend le chardon-marie unique, c’est non seulement sa capacité de protéger le foie, mais aussi de soutenir la régénération cellulaire, et de contribuer ainsi au maintien de la santé du foie. Il est généralement admis que la silymarine exerce une action stabilisatrice de la membrane en empêchant ou en inhibant la peroxydation des membranes. Dans plusieurs articles scientifiques ayant étudié le rôle de la silymarine (chardon-marie), il a été démontré que cette molécule agit très rapide- ment. L’étude de la vitesse d’action de la silymarine par injection en péritonéale a montré une vitesse d’action presque immédiate.
L’artichaut
“L’utilisation de l’artichaut remonte à l’Antiquité. C’est l’un des plus anciens légumes cultivés au monde: il fut par exemple cultivé par les Grecs et les Romains à l’apogée de leur puissance. Plus tard, il fut aussi utilisé comme plante ornementale dans les jardins des monastères. Son réceptacle charnu et la base des bractées sont comestibles comme légume, alors que les feuilles sont réservées à la phytothérapie. L’artichaut est riche en antioxydants et offre donc une protection contre les radicaux libres. L’artichaut soutient la désintoxication et la fonction hépatique. Il protège le foie contre les effets des substances toxiques. De plus, la plante est connue pour stimuler la digestion et pour soutenir le confort intestinal. Ainsi l’artichaut a” “montré qu’il était significativement meilleur qu’un placebo pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie chez les patients ayant une dyspepsie fonctionnelle.
Le pissenlit
L’utilisation de l’artichaut remonte à l’Antiquité. C’est l’un des plus anciens légumes cultivés au monde: il fut par exemple cultivé par les Grecs et les Romains à l’apogée de leur puissance. Plus tard, il fut aussi utilisé comme plante ornementale dans les jardins des monastères. Son réceptacle charnu et la base des bractées sont comestibles comme légume, alors que les feuilles sont réservées à la phytothérapie. L’artichaut est riche en antioxydants et offre donc une protection contre les radicaux libres. L’artichaut soutient la désintoxication et la fonction hépatique. Il protège le foie contre les effets des substances toxiques . De plus, la plante est connue pour stimuler la digestion et pour soutenir le confort intestinal. Ainsi l’artichaut a” “montré qu’il était significativement meilleur qu’un placebo pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie chez les patients ayant une dyspepsie fonctionnelle.
Le melon
L’origine du melon cantaloup remonterait à 5000 ans d’ici. Ce n’est pas seulement un fruit délicieux et rafraîchissant, il renferme en plus des substances favorables à la santé. Il est riche en polyphénols, an- tioxydants, vitamines (principalement la Vit.A) et en fibres. Des recherches récentes ont démontré que ses extraits, riches en superoxyde dismutase (SOD) ont plusieurs propriétés intéressantes. En réduisant le stress oxydatif, ils protègent les cellules contre le vieillissement prématuré, ils ont une activité immunomodulatrice et anti-inflammatoire. Dans une étude sur des souris, le melon a permis de diminuer le stress oxydatif du foie engendré par une alimentation riche en graisse. Par son activité anti-oxydante, le melon a donc aussi une activité hépatoprotectrice. Malheureusement, les anti-oxydants du melon sont principalement des enzymes, ce qui signifie que l’acidité de l’estomac va inexorablement diminuer l’efficacité du melon. Pour éviter cela, les laboratoires ORTIS utilisent un melon spécifiquement protégé par un enrobage gastro résistant. Un melon ainsi protégé aura une
efficacité améliorée.