1

You are currently viewing Le bien-être animal,  pas de différence en BIO ?

Faux, l’élevage biologique est rigoureusement réglementé afin de garantir la qualité des produits tout en respectant le bien-être animal

En effet, en bio :

  • Les densités à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments sont limitées , offrant ainsi aux animaux davantage d’espace par rapport aux élevages conventionnels. Par exemple, les poulets et les porcs à l’engraissement bénéficient de deux fois plus d’espace dans les bâtiments et de grandes surfaces à l’extérieur (par exemple : 4m2 par poule à l’extérieur).
  • Tous les animaux doivent avoir un accès systématique à des parcours extérieurs.
  • Pour les ruminants, au moins 60 % de leur alimentation doit être constituée de fourrages grossiers tels que l’herbe et le foin, et ils doivent pouvoir pâturer dès que les conditions climatiques le permettent.
  • Les traitements vétérinaires chimiques de synthèse ou antibiotiques ne sont autorisés qu’à des fins curatives, et sous prescription vétérinaire, avec un plafond fixé (pas plus de 3 traitements par période de 12 mois pour les vaches, par exemple).

Certaines pratiques sont interdites, telles que l’utilisation de cages, l’attache des ruminants(1), les techniques de claustration, le gavage, l’utilisation de muselières pour les veaux et tout régime carencé.

D’autres pratiques sont fortement encadrées et limitées : l’épointage du bec, l’écornage et le raccourcissement de la queue des agneaux ne sont autorisés qu’à titre exceptionnel afin d’éviter les blessures entre les animaux. La castration des porcelets,  ne peut être pratiquée que sous anesthésie ou analgésie. Les césariennes doivent rester un acte minoritaire dans le troupeau(2).

Celles-ci doivent être réalisées en cas de mises bas difficiles, afin de sauver la vie du veau ou de sa mère. L’élevage avec pâturages et accès à des espaces plein air influence très positivement le bien-être des animaux.

(1) Sauf pour les petites exploitations comportant un maximum de 50 animaux adultes. L’attache y est tolérée mais les animaux doivent pouvoir accéder au pâturage dès que les conditions climatiques le permettent et à des espaces de plein air, au moins deux fois par semaine, lorsque l’accès à des pâturages n’est pas possible.

(2) Le taux de césarienne ne peut dépasser 20% sur l’ensemble du troupeau en bio après 5 ans de conversion.

Source texte et illustrations: Biowallonie