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Le bio et le local ne s’opposent pas, ils se complètent !

77 % des consommateur•rice•s déclarent privilégier les produits locaux dans la mesure du possible (88). Ce choix est perçu comme un moyen de soutenir les agriculteurs et les entreprises locales, contribuant ainsi au dynamisme des territoires. Cependant, le transport ne représente que 20% des émissions de gaz à effet de serre qu’engendre un produit alimentaire (de la production au transport). Les 80% restants résultent de la manière dont les denrées alimentaires sont produites (91).

Bien que le choix du « local » soit un soutien envers l’économie de proximité, il ne garantit pas les modes de production ou de fabrication, et n’est donc pas synonyme de qualité. Il ne fournit aucune information sur l’utilisation de pesticides, d’engrais chimiques de synthèse, des pratiques d’élevage, ou les additifs et procédés de transformation des produits.

Seul le label bio prend en compte l’ensemble de ces critères et s’applique à tous les produits, indépendamment de leur origine.

Ainsi, la valeur du « local » réside surtout dans la proximité géographique avec l’agriculteur•rice ou l’entreprise et dans le  soutien à l’économie locale. Cela n’est nullement incompatible avec l’agriculture biologique, b   ien au contraire ! Notamment parce que l’agriculture biologique par son mode de production prend en compte les spécificités du territoire et est vecteur d’emploi.

En 2022, 2.010 producteur•rice•s (soit 16% des fermes wallonnes) et 615 transformateur•rice•s travaillaient selon les règles bio et étaient contrôlé•e•s par un organisme de contrôle. «Qui a dit que le bio était encore marginal?».

Source texte et illustrations: Biowallonie